La mode dans le style américain des années 30 et 50

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Entre les années 1930 et les années 1950, un fort intérêt pour la mode new-yorkaiseDérivée des originaux parisiens, a fait naitre un commerce par correspondance prospère et un marché des patrons et des magazines. Ce qui permettait de vendre et de faire connaitre les styles. Les accessoires étaient aussi en pleine évolution, sac à main pour femme, bijoux, chaussures, sous-vêtements…

Sur la côte Ouest, Hollywood a contribué à promouvoir un style cent pour cent américain… Et à entretenir la préférence pour un certain type de beauté et d’élégance reposant sur la grandeur et la minceur. Les films et les cérémonies de remises de prix sont des sources d’informations importantes sur les tendances de la mode.

La mode pendant la Seconde Guerre mondiale au États-Unis

L’austérité et l’absence de contacts avec Paris isolèrent l’Amérique, et l’industrie eut besoin d’une nouvelle stratégie. Elle se mit à compter sur sa propre créativité. Des stylistes européens de talent, des tailleurs et des fabricants se réfugièrent aux États-Unis. Ils furent employés dans le marché du haut de gamme à New York et à Hollywood, alors privées de mode.

C’est dans la grande distribution… Et en particulier dans les tenues de travail féminines, que les plus grandes innovations ont eu lieu. L’industrie nationale du coton et l’importance accordée aux vêtements de travail et aux habits de sport ont contribué à l’avènement d’un style décontracté et sobre. Ce qui s’est avéré être la plus grande contribution de l’Amérique à l’industrie de l’habillement. Les machines, les fabricants de fibres et de textile américains, et les techniques de production de masse à bas coût… Ont assuré la suprématie dans le domaine nouveau des vêtements de détente et de sport. Car ce style authentiquement américain et inédit était en harmonie avec l’esprit de l’époque.

À la fin de la guerre

Lorsque la guerre prit fin et que les relations internationales se rétablirent, la femme américaine n’eut guère envie de se laisser gouverner par Monsieur Dior et son « newlook »… Avec ses jupes larges, ses tailles corsetées, ses accessoires trop stylisés comme les chaussures, les sacs à main… Elle était prête pour le changement, et des stylistes américains tels que Claire McCardell et Bonnie Cashin répondirent à cette nouvelle ère. En proposant un style authentiquement américain et facile à porter. Dans les années 1960, les États-Unis trouvèrent une ambassadrice idéale du style américain moderne en la personne de Jacqueline Kennedy, l’épouse du président J. F. Kennedy.

Elle popularisa les modèles de Mainbocher et Norman Norell… Dont l’esprit pionnier a été repris par Halston, Ralph Lauren, Calvin Klein, Perry Ellis, Liz Claiborne et Donna Karan. Le marché de la mode masculine était tout aussi actif, et l’élégance décontractée. Puis cette tendance fut incarnée par la ligne Polo de Ralph Lauren, était très prisée en Europe. On peut dire qu’en dépit du marché florissant de la mode américaine, jusqu’aux années 1980, on considérait presque exclusivement la mode comme euro-centrique.

Les stylistes américains à l’assaut du marché mondial

Dans le domaine des vêtements pour les soirées et les grandes occasions, le marché américain manquait de l’assurance nécessaire pour rivaliser avec l’Europe. Jusqu’au nouveau millénaire, Paris a ignoré la menace des stylistes américains tels qu’Oscar de la Renta, Geoffrey Beene et Halston. Toutefois, les collections et les lignes de diffusion présentées par Donna Karan et Calvin Klein ont non seulement été appuyées par les plus grandes célébrités, mais ont obtenu des chiffres de vente considérables. Elles sont incontournables pour les citadins mondains du nouveau millénaire, et Marc Jacobs et Richard Tyler ont de plus en plus d’envergure. Des stylistes américains tels que Tom Ford et Michael Kors sont courtisés par des maisons de couture et de prêt-à-porter européennes. Tandis que les Européens Helmut Lang, Max Azria et Catharine Malandrino ont ouvert des boutiques aux États-Unis. Là, ils trouvent un marché réceptif.